jeudi 29 octobre 2009

mardi 27 octobre 2009

Le sacado


Nakéty


Le magasin


Koumac


Bato


Caca prout


Finie la vadrouille!

Bon bin voilà, on est reviendus hier de notre petit tour de l'île.
Le Zivio nous accueille encore quelques nuits à son bord, mais on va essayer de varier un peu les plaisirs et de trouver quelques hôtes bienveillants à terre, histoire de faciliter un peu notre (future) recherche d'emploi...
Premier constat après ces 2 semaines d'autostop : ici, faire du pouce c'est super facile!
Parfois t'as même pas besoin de lever le pouce pour que quelqu'un s'arrête...
Ok y a quand même quelques routes plus désertes (passage de col, route à horaires) où il faut parfois attendre plusieurs heures qu'une voiture qui va au bon endroit passe. Mais quand elle passe, c'est presque sûr qu'elle s'arrête.
Et puis sur ces routes là, c'est les gens qui ne vont pas dans le bon sens qui s'arrétent (voire font demi tour), histoire de te donner quelques conseils, de s'informer si tu vas bien, ou même de t'offrir une boisson gazeuse.
Ca nous a aussi donné l'occasion de découvrir différent points de vue sur l'île, d'apprendre pas mal de choses sur sa société ou son histoire (ouhla sujet complexe et tendu!), et de croiser la route de personnages parfois bien rigolos et bien sympas (on s'est quand même fait offrire un demi cochon cuit au feu de bois!!!).
Deuxième constat : l'île est (foutrement) belle!
Surtout la côte est, où la végétation est foisonnante, et qui reste pas mal sauvage. On trouve juste quelques villages (et quand je dis village je suis gentille : une poste, un magasin en tôle et un emplacement pour le marché communal où les femmes des tribus viennent surtout pour bavarder et s'échanger quelques légumes), et tout un tas de tribus qui vivent pour la plupart en autarcie de leurs petites exploitations (ils arrondissent parfois leurs fins de mois en gérant des campings). Et ça n'a rien à voir avec les exploitations australiennes qui demandent parfois un jour en bagnole pour en faire le tour! Ici les jardins se mélangent à la flore sauvage. Des bananiers, des ignames, des taros, des papayiers, de pieds de litchis, des manguiers, des arbres à pins... et les noix de coco, c'est pour les cochons.
Mais il y a aussi les mines de nickel, qui devisagent les montagnes de l'île. La Nouvelle Calédonie produit 20% du nickel mondial. Autant dire qu'énormement de gens travaillent dans les mines.
Partout les sommets sont grignotés et puis ils sont laissés tels quels quand le filon n'est pas trouvé ou épuisé. Menfin depuis peu la société minière est obligée de replanter quand elle quitte un site.
Et puis il y a aussi les incendies volontaires, dont se plaignent tous les locaux (surtout qu'il n'y a pas de pompiers dans les villages, alors on attend ou on prend la machette, et si jamais le feu s'approche trop du collège, et bin l'hélico d'apocalypse now débarque avec ses quelques m3 de flotte). D'ailleurs un d'entre eux n'est pas passé bien loin de notre camping. Cyril l'a guetté toute la nuit emmitouflé dans sa couette. La fumée et les cendres ont volé partout dans l'air toute la journée.
Enfin bon voilà les première impressions...
Là commence la partie la moins rigolote : trouver du taf (menfin vu les loyers ici, on se demande si c'est vraiment rentable de se fouler à travailler :-) )

vendredi 9 octobre 2009

Miam miam c'est bon l'emmental carrouf

J'aurais jamais cru dire ça un jour, mais après un an de cheddar australien, j'vous dis pas comme j'ai apprécié ce petit (c'est que c'est cher) bout de fromage.
Quoi d'autre d'appréciable? Les gars en voiture qui laisse passer les piétons! En Australie, rien à foutre des piétons, la caisse est reine. Et puis il y a aussi les camions pizza, qui ne font pas de pizzas mais des plats à tendance asiat. L'odeur du saucisson de cerf (il parait qu'ils pullulent ici! les cerfs, pas les saucissons)... pas encore goutés, mais ça ne saurait tarder vu qu'on part en brousse lundi matin. En brousse, ça veut dire hors de Nouméa. On va aller en bus dans la Province Nord puis faire du stop en redescendant par la côte est, plus humide et plus sauvage.
Hormis les cafards et l'odeur d'égout (qui rappelle l'Afrique à Cyril), c'est aussi agréable de retrouver ce petit coté dégling qu'on trouve parfois en France. Ouais parce qu'en Australie, tout est vraiment très policé.
On pensait d'ailleurs trouver tout un tas de boutiques à touristes ici, on pensait que ça serait cliquant. Et bin pas du tout.
Ce qui est moins appréciable, c'est de se dire que tout le monde autour de nous peut nous comprendre. Va vite falloir qu'on assimile ça!
A part ça, vivre sur un bateau c'est plutôt sympa, mis à part le fait de se cogner un peu partout (et puis bien sur les cafards). Une fois à terre, j'ai parfois l'impression que le sol tangue encore sous mes pieds.
Cyril n'a qu'une envie, c'est nettoyer le bateau et partir avec...
Il faut dire que c'est un beau voilier de 1963, tout en bois, et qu'il a vraiment beaucoup de charme.
Notre Couchsurfeur est en mission en Australie et nous l'a donc laissé pour toute la semaine.
Mais pour en revenir à notre arrivée sur l'île (le caillou) on a desuite senti comme un malaise. A peine sortis de l'avion, la policière de l'immigration, vu qu'on faisait la queue chez les "résidents" (une pancarte précisant bien qu'il s'agissait de tous les ressortissants de l'Union européennes), regarde nos passeports et nous dit "vous n'êtes pas résidents, c'est la file pour les résidents". Ok. "Vous allez rester combien de temps?". On sait pas trop. "Vous n'avez pas de billet retour?". Non. "Mouais, vous pouvez y aller". Je sais pas trop ce qu'elle nous a fait, mais bonjour l'accueil.
Ensuite on a été pris en stop par un caldoche (un blanc né ici) très sympa, mais tenant sur les Kanaks le même discours que les Australiens tiennent à propos des Aborigènes : "faut pas les prendre en stop ou trainer dans certaines rues la nuit. Ils boivent et sont dangeureux". Je lui demande : "tu as eu des problèmes toi même ou on t'as raconté?". "J'ai des amis à qui s'est arrivé qu'il me dit". Mouais, il m'a pas convaincu du tout.
Enfin, lundi on va aller sur les territoires kanaks, alors on se fera nous même un idée.

dimanche 4 octobre 2009

Nouméa nous voilà!

Bon bin voilà après une nuit passée à l'aéroport, un peu moins de 3h de vol (et oui, c'est juste à coté), et une heure de stop, nous y sommes : Nouméa!
Le soleil tape fort, la ville est miniscule, et y a un macdo avec wireless alors on en profite!
Faut dire qu'on vit depuis deux jours sur un joli voilier avec minimum d'électricité, toilettes de minipousses, barque à rames pour rejoindre la terre, et quelques cafards sous louant la couchette... alors autant dire qu'il n'y a pas internet!
On s'en fout (enfin, je dors sur le pont quand même vu que les cafards aiment bien mon lit), cette vie sur l'eau à son charme, et j'aime bien etre bercée à longueur de journée..
Plus de nouvelles quand on aura une prise electrique!
Bises

vendredi 2 octobre 2009

Pour belle-moman (et pour les autres aussi)

Belle-moman a tellement aimé mon guacamole qu'elle m'a demandé la recette!
Du coup, la voici :
Pour 4 personnes (à consommer avec un pack de 6 bien frais et des tostadas, des tortillas frites de supermarché)
Ecraser 2 avocats bien mûrs dans un bol (ceux qui ont la peau toutes boutonneuse, pas ceux à la peau lisse) (enlever la peau et le noyau avant de les écraser quand même ho!)
Ajouter une moitié d'oignon très finement émincée, le jus d'un demi citron, du sel, du poivre, et deux petits piments bien piquants, coupés en tous petits morceaux (bon d'accord, si t'es une chochotte tu peux en mettre qu'un seul)
Bien touiller
Laisser au frigo pendant deux trois heures, que le jus de citron cuise l'oignon
C'est prêt!!
Miamiam!

Good bye Australia!




Ayé, dans quelques heures on quitte la maison pour rejoindre l'aéroport international... notre vol décolle à 7h30 du mat, alors on va passer notre dernière nuit dans le pays assis sur nos gros sacs à dos à faire des sudokus.
C'était bien joli tout ça (je garderai en tête cette jolie nature et de bien jolis gens), mais maintenant notre regard se porte vers de nouveaux horizons!
A suivre!