vendredi 9 octobre 2009

Miam miam c'est bon l'emmental carrouf

J'aurais jamais cru dire ça un jour, mais après un an de cheddar australien, j'vous dis pas comme j'ai apprécié ce petit (c'est que c'est cher) bout de fromage.
Quoi d'autre d'appréciable? Les gars en voiture qui laisse passer les piétons! En Australie, rien à foutre des piétons, la caisse est reine. Et puis il y a aussi les camions pizza, qui ne font pas de pizzas mais des plats à tendance asiat. L'odeur du saucisson de cerf (il parait qu'ils pullulent ici! les cerfs, pas les saucissons)... pas encore goutés, mais ça ne saurait tarder vu qu'on part en brousse lundi matin. En brousse, ça veut dire hors de Nouméa. On va aller en bus dans la Province Nord puis faire du stop en redescendant par la côte est, plus humide et plus sauvage.
Hormis les cafards et l'odeur d'égout (qui rappelle l'Afrique à Cyril), c'est aussi agréable de retrouver ce petit coté dégling qu'on trouve parfois en France. Ouais parce qu'en Australie, tout est vraiment très policé.
On pensait d'ailleurs trouver tout un tas de boutiques à touristes ici, on pensait que ça serait cliquant. Et bin pas du tout.
Ce qui est moins appréciable, c'est de se dire que tout le monde autour de nous peut nous comprendre. Va vite falloir qu'on assimile ça!
A part ça, vivre sur un bateau c'est plutôt sympa, mis à part le fait de se cogner un peu partout (et puis bien sur les cafards). Une fois à terre, j'ai parfois l'impression que le sol tangue encore sous mes pieds.
Cyril n'a qu'une envie, c'est nettoyer le bateau et partir avec...
Il faut dire que c'est un beau voilier de 1963, tout en bois, et qu'il a vraiment beaucoup de charme.
Notre Couchsurfeur est en mission en Australie et nous l'a donc laissé pour toute la semaine.
Mais pour en revenir à notre arrivée sur l'île (le caillou) on a desuite senti comme un malaise. A peine sortis de l'avion, la policière de l'immigration, vu qu'on faisait la queue chez les "résidents" (une pancarte précisant bien qu'il s'agissait de tous les ressortissants de l'Union européennes), regarde nos passeports et nous dit "vous n'êtes pas résidents, c'est la file pour les résidents". Ok. "Vous allez rester combien de temps?". On sait pas trop. "Vous n'avez pas de billet retour?". Non. "Mouais, vous pouvez y aller". Je sais pas trop ce qu'elle nous a fait, mais bonjour l'accueil.
Ensuite on a été pris en stop par un caldoche (un blanc né ici) très sympa, mais tenant sur les Kanaks le même discours que les Australiens tiennent à propos des Aborigènes : "faut pas les prendre en stop ou trainer dans certaines rues la nuit. Ils boivent et sont dangeureux". Je lui demande : "tu as eu des problèmes toi même ou on t'as raconté?". "J'ai des amis à qui s'est arrivé qu'il me dit". Mouais, il m'a pas convaincu du tout.
Enfin, lundi on va aller sur les territoires kanaks, alors on se fera nous même un idée.

1 commentaire:

lisa a dit…

TTTTRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOP la classe frérot !!!